Description: « Retour à Thaleslande » est une rencontre ludique qui se veut fun et fluff ! Au fil des parties aux scénarios originaux, vous participerez à une campagne scénarisée pleine de surprises et de rebondissements. 1.888 pts d'armée avec des restrictions de composition vous permettront de jouer fluff autant que peux se faire. Et samedi soir : soirée jeux libre ouverte à tous ! :)
2014-09-28 11:36 Pendant ce temps là, en périphérie du système...
Croisant dans des cieux obscurcis par les débris épars, le croiseur « Pandémie » attendait le retour de ses barges d’assaut avec une majesté bouffie et sclérosée par les boursoufflures suintantes de rouille et de corruption qui rongeait sa coque à la couleur autrefois honorable. Le navire avait eu un passé digne de louanges et son livre de bord avait porté le passage de personnages prestigieux en son sein. Mais ça, c’était avant… Pourri par la malepeste et dévoyé par les puissances de la ruine, l’astronef était à présent l’un des vecteurs des hérauts du prince de la déchéance, grand-père de la maladie et de la pourriture finale ; dirigé par l’un des fidèles lieutenants de Mortarion, le navire n’était plus qu’une plaie sanguinolente couverte de mouches et de moisissures dévorant les miasmes qui s’échappaient de la coque sous de petits jets de vapeur d’eau et d’air, comme autant de flatulences dégénérées. « - Ici Ralesh Usul M’Gondher, héraut du plus grand des grands, vainqueur de mille victoires, pourriture de … - Oui, c'est bon Ralesh, on sait. C’est Yersin, comme toi mais en plus chef que toi. Y’avait quoi d’utile dans le cargo ? Des armes, de la nourriture, du prométhéum ? Au rapport ! - Heu… Oui, ô grand Propagateur Yersin, redoutable pourriture de mille mondes, maléfique… - Stop, c’est bon, j’ai compris, je sais. Stop. J’en ai marre Ralesh, de tes envolées lyriques. Elles étaient où tes envolées lyriques sur Thaleslande, hein ? Quand nos perfides alliés nous ont renvoyés hors du système, à devoir attaquer des cargos pour se refaire ? Hein, Ralesh, elles étaient où ? Alors stop. Fini. Ce butin, raconte ! - Hummmm… Ben, y’a pas grand-chose. En fait, y’a que des réfugiés de Thaleslande qui s’enfuient du bercail, rapport à ce que les perfides, ils sont encore en guerre contre le nouveau royaume indépendantiste. Je pensais les égorger en ton honneur, patron. - Surtout pas malheureux ! C’est peut-être pas la plus intéressante des cargaisons, mais on va s’en servir pour leur rendre la monnaie de leur pièce là-bas. On va même leur rendre service et les raccompagner chez eux, les pauvres… - Heu, vous êtes sûr patron ? - Et ils vont nous aider à dans notre petite vengeance, contre ce fourbe de Dracc’h McSyrLo’in et ses affidés pitoyables… - Heu patron ? C’est rien que des humains, des réfugiés, même pas fichu de tenir une arme… - Tais-toi, Ralesh, tu n’as aucune vision. Ces humains n’auront pas besoin de tenir d’arme, vu qu’ils en seront bientôt eux-mêmes, des armes. Des armes vivantes. Enfin, vivantes, c’est peut-être un bien grand mot. Elles se déplaceront toutes seules et elles mordront ce qui passent à leur portée, c’est déjà pas mal. - Mais, heu patron, ils ont plus tous toutes leurs dents, rapport à… - Tais-toi Ralesh ! Ou je t’arrache les entrailles et je te les accroche là où tu ne pourras pas les ressortir, pas comme la dernière fois ! Gardakhan, préviens nos amis, qu’ils nous rejoignent au lieu convenu pour planifier notre vengeance. En attendant, j’emmène les sorciers à bord du cargo : il nous faut nous occuper de nos invités pour qu’ils soient accueillis comme il se doit à leur retour en Thaleslande…
Des joueurs retardataires nous ayant contacté pour s'inscrire à la dernière minute, nous avons décidé d'ouvrir une liste d'attente. En effet, l'équilibre des factions devant se faire, nous ne pouvons accepter ces derniers joueurs que par paire, et à condition qu'ils s'inscrivent dans les factions qui conviennent (Loyalistes, vous pouvez oublier... ^^)
Vous pouvez donc toujours vous inscrire, mais rapidement et ,autant que possible, avec un copain pour être sûr de pouvoir nous rejoindre. N'hésitez pas à prendre contact avec nous ! ;)
Le mastodonte de plastacier et de chenilles cessa d’avancer dans un crissement de métal torturé. Soulevant l’écoutille de la tourelle, une tête émergea, suivi d’un bras tenant une paire de jumelles. Pointant celles-ci vers le complexe de grottes, le commandant Zuko fit quelques réglages afin de confirmer la position : « - C’est là… A toutes les unités, déploiement Bravo, plan Condor. Attendez mon signal ! »
Les chimères se déployèrent sur les flancs alors que les tourelles des imposants Leman Russ s’orientèrent pour acquérir leur cible. Les sentinelles s’avancèrent furtivement afin de couvrir les éventuelles routes de repli alors que leur commandant surveillait la progression de chacune des unités, surtout celles des bleus. « - Cette fois, ils ne m’échapperont pas, le filet est tendu… Adeptus Astartes de mon cul, oui ! Vous allez voir qui donne les ordres, maintenant ! Détachement Droit Divin, feu à volonté ! »
Stanislas Karnos Zuko, commandant en chef de la seconde division blindée ducale, anciennement colonel Zuko du XXIIème détachement de la Garde Impériale, traitre à l’Impérium mais à présent pair du royaume de Thaleslande, s’accrocha à la main courante située devant lui alors que la tourelle de son Leman Russ de commandement pilonnait les avant-postes ennemis, bloquant toutes les grottes secondaires pour n’en laisser qu’une seule de praticable aux Space Marines loyalistes qui s’y étaient réfugiés. « - Détachement Droit Divin, cessez-le-feu ! Détachement Moisson vengeresse, unités Faucille & Marteau : entamez la progression avec nettoyage de toute poche de résistance ! »
Les transports Chimère s’élancèrent vers la falaise, dégorgeant au pied de celles-ci leurs unités équipées de lance-grenades et de fuseurs. Les escouades de fantassins n’étaient pas à leur avantage dans ces espaces confinés mais Zuko ne prendrait aucun risque avec la tactique de nettoyage à employer : éradication de toute poche de résistance, tir à volonté et pas de quartiers. De toute façon, les Astartes n’avaient aucune intention de se rendre : cette notion n’était tout simplement pas envisageable, elle n’était pas codée dans leur génome de surhumains. Tant pis si les grottes s’écroulaient, Zuko préférait économiser les hommes qu’il venait de former pour la gloire des armées du Haut roi.
« - Personne, mon commandant. » lui transmit le radio : « Il semblerait que les grottes soient vides, quelques traces d’activité récente des Astartes mais qui remontent à plusieurs heures au moins. On les a loupés de peu, mon commandant… » Zuko jura entre ses dents : une fois de plus, les rebelles lui échappaient. Mais bon, au moins il n’y avait aucune perte aujourd’hui et le moral des hommes en bénéficierait. Ce n’était pas des vétérans, loin de là, et toute offensive qui ne les tuerait pas les renforcerait, tout du moins jusqu’à ce qu’ils parviennent enfin à coincer ces fichus Marines…